Extraits de Presse

Date de publication : 19 mars 2016

Dernières Nouvelles d’Alsace du 7 mai 2014

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Zut ! magazine — 23 avril 2012

L’Agence Culturelle d’Alsace présente Huit Débordements, une série de textes à l’origine d’un atelier d’écriture sous la direction de Philippe Napoletano.

Centré sur le thème du dialogue comme acte d’exploration de l’être, cet atelier dramatique s’était tenu en 2010 et neuf écrivains s’étaient réunis afin de tenter de définir deux personnes représentant l’être social pour l’une et l’être profond pour l’autre.

Avec ces neuf enregistrements audio, un face à face oppose le décor et la situation. Cette découverte permet de faire émerger conflit ou accord. Chaque pièce est introduite par Dominique Zins, un amateur d’art et de littérature, curieux invétéré. Nous l’entendons dans un prologue plein de conviction, détermination par le mot et la bande son qui l’accompagne. Entre chaque texte, des chœurs créent un fil presque invisible amenant ou même commentant chaque « petit débordement ». À la couleur du texte auquel ils sont rattachés, on parlera alors Coma, Danse, Chômage ou encore Fête.

Ce projet commun fait l’objet d’une publication audio présentée dans un recueil publié par l’Agence Culturelle D’Alsace.

Huit petits débordements ont été mis en voix sous la direction de Dominique Guibbert, créatrice de la pièce : Alors j’étais mort et je vous observais.

Ces CD Audio/Théâtre orientent l’individu vers la création littéraire, il s’agit d’une peinture des stimulations des capacités artistiques de chaque écrivain.

Disponible gratuitement

Agence Culturelle d’Alsace, Département spectacle vivant – 03 88 58 87 58

Yassine Khelfa M’Sabah

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Dernières Nouvelles d’Alsace du 28 mars 2012

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Dernières Nouvelles d’Alsace du 5 janvier 2009

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Les Fils de l’absent

Date de publication :

Les Fils de l’absent

Deux jeunes gens, Abdel et Nick, sur qui plane l’ombre d’un père absent de leur vie et honni. Deux jeunes gens écroués dans la même cellule et que tout sépare : l’un est un petit délinquant hâbleur et bavard, à ses heures indicateur de police, l’autre un garçon silencieux et sombre, imbu de religion. Ils sont impliqués dans deux assassinats, celui d’un trafiquant de stupéfiants et celui d’un religieux. Deux affaires criminelles, qui vont s’avérer connexes, comme si le Destin les avait entremêlées.

En face d’eux, deux femmes : juge et commissaire de police, chargées de conduire les deux enquêtes ; leurs méthodes de travail et leurs convictions les opposent. Leur confrontation est feutrée mais réelle. Aussi la vérité tarde-t-elle à apparaître, jusqu’à l’issue fatale. Fatale, comme autrefois, aux temps immémoriaux.

Séquence 1

Juge : Depuis quatre jours, Commissaire, la foule afflue

Et gronde comme un torrent sur les places et dans les rues.

Elle veut des coupables, elle exige des châtiments.

Le gouvernement, hier, l’a assurée de son soutien,

Lui a promis toute la lumière sur ce crime.

Le Premier Ministre a protesté

Contre ce qu’il a qualifié d’atteinte intolérable

À la liberté des cultes et au droit imprescriptible

De chacun à la Sûreté et à l’Égalité devant la Loi.

C’est dire si on nous presse, Commissaire,

Et si nous avons besoin de résultats.

Séquence 5

Abdel : « Hier sur l’Esplanade, au point de contrôle,

J’ai pleuré sur toi, ma Ville, devenue geôle,

Qui fais croître partout l’Ennemi en faction

Et peser sur nous le joug de l’Occupation… »

« Quoi ?

Tu ne connais pas mon nom ? »

Demande-t-il lorsque la porte a été refermée par le surveillant.

« C’est pas possible !

Tu te moques de moi ? »

J’entends quelqu’un en moi répondre :

Pourquoi je me moquerais de vous ?

C’est vrai : je ne connais pas votre nom.